Laurent Lemercier, gérant de la société LEI
Pouvez-vous vous présenter ?
Laurent Lemercier, je suis le gérant de la société LEI depuis sa création en 1995. J’ai commencé cette entreprise en travaillant seul. Petit à petit, je me suis agrandit. Aujourd’hui nous sommes 10 personnes sur le site.
J’ai un parcours atypique. Quand j’ai commencé à travailler, j’ai commencé en tant que dessinateur en mécanique générale. J’ai dévié vers l’électricité, l’automatisme industriel.
Pouvez-vous présenter votre société ?
La société LEI est une entreprise qui travaille dans les domaines de l’électricité industrielle, automatisme industrielle de type Schneider, Siemens, … On réalise des armoires électriques pour les industries. Tout ce qui peut être intégré dans des machines de process. On est diversifié dans nos prestations. Nous faisons également des dépannages et de maintenance sur site, pour dépanner les machines industrielles. A ce titre, nous sommes partenaire de Schneider Electric.
Notre rayon d’action est principalement la France, parfois à l’étranger quand il y a des besoins, Pologne, Brésil, Corée parce que nous avons une connaissance particulière d’un produit.
Nos salariés sont en permanence en formation pour toujours être à la pointe du progrès. Nous souhaitons aussi nous améliorer dans la technique, avec des partenariats, dans certains secteurs délaissés par nos concurrents.
Pourquoi avez-vous déménagé à la Rue Saint Pierre l’an dernier ?
Nous avions des locaux sur la zone d’activité de Cardonville. Nous souhaitions faire des travaux, mais étant en location, cela n’était pas possible. Nous avons donc décider de faire construire de nouveaux locaux. Maintenant, nous disposons de 200m² de bureaux et 500m² d’atelier, ce qui nous permet de réaliser nos armoires électriques (certaines de plus de 12m de long).
Quel est l’avenir pour votre entreprise ?
Mon fils, entré dans la société il y a 3 ans, et qui dirige également la société ARES, est en est en train de reprendre les rênes de la société LEI pour la diriger dans quelques années quand je partirai à la retraite. De la jonction de nos entreprises est née une troisième entreprise : ICEE, qui est un bureau d’études électriques. L’avenir de l’entreprise va être de se développer pour avoir un développement sur l’étude électrique sur la Région. ICEE va être un apporteur d’affaires pour LEI et ARES.
Après la passation, l’entreprise va-t-elle déménagé une nouvelle fois ?
Non, les sociétés vont rester là où elles sont actuellement : LEI et ICEE à la Rue Saint Pierre, et ARES à Grand Quevilly. Seule la direction changera.
Comment est né votre partenariat avec le Rouen Métropole Basket ?
Je ne connaissais pas ce sport. Je voyais ça comme un sport Américain, pas très intéressant. C’est mon fils qui m’a invité voir un match du RMB. J’ai été bluffé par le match, surpris par l’ambiance, qui était sympathique. Il a souhaité devenir partenaire. Comme nous étions en train d’associer nos 2 entreprises, nous avons décidé de mettre nos efforts en commun dans ce partenariat. Nous sommes partenaire depuis 3 ans maintenant.
Qu’est-ce qui vous plait dans ce partenariat ?
C’est la qualité de la prestation. J’invite souvent des clients, j’en ai que de bons retours. Ce qui est intéressant, c’est de pouvoir assister à un match dans un lieu sympathique, accueillant et chaleureux. J’aime bien également les interventions des joueurs après le match, savoir comment ils ont vécu le match. Ce sont des choses que nous n’avons pas en étant spectateurs dans le grand public.
Si vous deviez qualifier les soirs de match par 3 mots, lesquels choisiriez-vous et pourquoi ?
Convivialité, ambiance et sportivité.
Avez-vous un joueur chouchou, et si oui pourquoi ?
Emmanuel Monceau, j’aime bien sa façon d’être sur le terrain. Je trouve également qu’Alexandre Ménard est très bon dans son rôle de coach, qui arrive à souder des équipes, à créer une cohésion de groupe.
Selon vous, quels sont les points communs entre la gestion d’une entreprise et la gestion d’une équipe pro ?
C’est principalement la gestion de l’humain. Plus on arrive dans le sport de haut niveau, plus les personnes ont des caractères bien affirmés. C’est pareil dans l’entreprise, quand les personnes sont douées techniquement. Il faut savoir gérer les différentes personnalités des uns et des autres.